Mon premier rapport avec le Japon date de mon enfance: le "Fuji-Yama" [En Français nous commettons l'erreur de mélanger San et Yama] apparait en noir et blanc, devant mes yeux éblouis, sur la télévision de ma grand-mère à la cité de Buire (cité de cheminots près d'Hirson, en Thierache, dans l'Aisne). J'avais 5 ans.
Ma deuxième expérience fût la rencontre de touristes japonais en haut de l'aiguille du midi qui m'offrirent la décoration de leur coupe de glace, une ombrelle. J'avais 6 ans et j'ai conservé cette ombrelle pendant plus de dix ans!
Ma troisième expérience est nettement moins glorieuse! J'ai eu l'occasion de rencontrer un Monsieur japonais de l'Ambassade du Japon en France... j'étais étudiant. J'ai froissé mon interlocuteur sans même m'en rendre compte. Je ne savais rien de la culture japonaise et ne me suis même pas aperçu de mon impolitesse. Ce n'est que plus de dix ans plus tard que je me suis rendu compte que mon comportement devait avoir été très vexant pour ce Monsieur. Je ne lui avais pas accordé une estime suffisante.
Bien sur j’ai aussi croisé des touristes japonais par la suite, mais ce n’est que par le travail que les choses ont changé. J’ai été mis en prise directe avec des Japonais d’une part et avec le Japon – plusieurs missions – d’autre part.
J’ai eu l’occasion de voyager souvent en Grande-Bretagne, j’habitais juste à côté de la Belgique ou je me rendais souvent, j’ai habité Moscou pendant près d’un an et demi. J’ai aussi voyagé au Canada, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Bulgarie, en Roumanie, au Viêt-Nam, en Hollande, en Slovaquie, en Hongrie, en Italie, en Slovénie, en Irlande, en Tchéquie, en Croatie,... J’habite à Vienne en Autriche. Je parle Français, Anglais, Allemand, Espagnol et Russe…. Mais tout ceci n’est rien à coté du choc culturel que rencontre un Européen lorsqu’il s’attaque à l’Asie et plus particulièrement au Japon, non pas dans la superficialité du touriste mais en profondeur...si tant est que ce mot s'appliqua à cette situation! [Cela reste en effet bien superficiel in fine!]
Quoi qu'il en soit, j'ai parcouru une bonne partie de la grande île en train, aussi bien en grandes lignes (Tokyo, Mito, Katsuta, Sendai, Aomori, Hakodate, Kyoto, Osaka, Maibara, Kanazawa, Matsue,...) que sur des lignes privées ou locales (Nakaminato, Oarai, Tomobe, Fuji,...) ou encore touristiques (Shimodate-Motegi en locomotive à vapeur sur la Mooka line).
Ceci m'a donné l'occasion de visiter pas mal de lieux hors du commun, allant des marchés souterrains de la ville électrique à Tokyo ou à son marché au poisson, aux chemins non empruntés de la préfecture d'Ibaraki, aux villes coloniales (Hakodate ou Matsue), aux temples et châteaux, ou encore au lac Towada et aux chevaux sauvages au nord de la grande île.
Pour ces deux derniers la seule solution fût de conduire un 4X4 (Isuzu Big Horn), un engin avec lequel on entend autant le moteur que la pompe à essence (ou presque)! Dès qu'on appuie sur le champignon, on sent la voiture qui part, le niveau d'essence baisse à vue d'œil, et il faut bien tenir le volant si l'on veut éviter que la voiture ne chasse! Cela dit, sur les petites routes étroites et tortueuses du nord de la côte Est, ça se passe très bien... en un mot, cette voiture adore ce type de chemins qui imposent une conduite assez sportive! Le permis de conduire japonais est vraiment un plus lorsque l'on se trouve au Japon!
A part les ballades, il y a la cuisine!
J'ai trouvé de tout: De la baguette de un mètre remplie de saucisses servie par une
Bavaroise japonaise accorte, au coq au vin comme le faisait ma grand-mère!
Le tout en passant par de nombreuses spécialités locales dont celles, à base de poisson vraiment frais, sont un pur délice! Un bout de thon frais au marché de Tokyo -- directement du producteur -- à six heures du matin est un pur bonheur!
J'ai également un très gros faible pour les produits frits! Teriyakis et autres tempuras, poulpe frits à déguster sur une baguette sont autant d'attractions pour mon estomac!
Je n'ai rien non plus contre les soupes (Ramen, Soba) ni contre les sandwichs à n'importe quoi (pâtes, Schnitzel, etc.), contre les snacks en tous genres (je me fais mal à la mâchoire en mâchant les coquilles Saint-Jacques séchées dans le train... mais c'est si bon!) ou encore certains hamburgers très exotiques!
Côté dessert, par contre, il faut être plus "robuste"!
Les desserts occidentaux sont parfaits mais tout aussi parfaitement identiques à tout endroit du Japon (la procédure de fabrication est immuable à la seconde et au gramme près). On finit par se lasser, même de l'excellent gâteau au chocolat! (sauf des choux à la crème du supermarché Nagazakaya à Katsuta... Là, il me faudrait en manger plusieurs milliers avant de me dégouter... et encore!)
Les desserts japonais sont plus "solides". Il convient de ne pas confondre une gaufre belge avec une gaufre japonaise (Cela m'est arrivé... par fatigue certainement)... les 200 grammes de haricots rouges sucrés qui fourrent chaque gaufre de pâte de riz finissent par peser sur l'estomac. Les cheese-cake sont par contre vraiment au fromage (même s'il s'agit de camembert pasteurisé local) et sont de fait excellents.
Quand au Natto, il faut s'y faire et ensuite on s'en passe difficilement!
Pour les boissons, il n'y a pas à dire! La bière est très bonne, le saké (dont le masu-saké) est en général très consommable. Les thés, y compris aux distributeurs, partout, même au milieu de nulle part, sont bons. Les autres boissons sont parfois plus surprenantes.
Pour aller un tout petit peu plus loin dans le pays, je vais vous inviter à me suivre sur les îles, y compris les très nombreuses d'entre-elles où je n'ai pas encore mis les pieds!
Mais avant que cette partie ne soit faite, je vous propose des à présent quelques jeux pour réviser ou apprendre les Kanjis et les Katakanas (voire en même temps les Hiraganas!).
Pour cela, il vous faut Excel (en autorisant l'exécution des macro-commandes -- Outils/Macros/Sécurité/Basse)
[Au passage, je n'ai jamais compris l'intérêt d'avoir viré le système des macros Excel peu soumises à virus pour forcer l'introduction de Visual-Basic avec toutes ses restrictions d'usage et, qui plus est, avec toutes ses faiblesses face aux virus!]
Note: La traduction est en Anglais car j'ai conçu ce logiciel simple pour mes propres révisions mais aussi celles de mes collègues du cours de langue de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique.
Je me dois également de remercier Madame Asari (Asari-san), mon professeur de Japonais pour sa gentillesse et sa patience à vérifier chacune des 260 entrées de cet outil (Kanjis) et sa dédication sans faille à notre égard.
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